Nous sommes en 65 avant Segata Sanshiro. Tout Europa est occupé par l’alliance impériale. Tout ? Bah oui… c’est dans le texte… Ces enflures d’impériaux occupent Europa en vue d’en extraire tout le ragnite tels les USA et le pétrole du Koweït. Heureusement, de fiers soldats se dressent sur leur chemin et vont tenter de mettre à mal les plans de l’empire.
Alors je sais ce que tu te dis en lisant cette intro, quel style… ha heu… tu te dis que cela ressemble fortement à Valkyria Chronicles 1er du nom et bien tu n’as pas tort, pour la bonne raison que ce 4ème épisode se déroule en même temps que les aventures de l’escouade 7.
Pendant que la team d’Alicia et Welkin se battait contre le prince Maximilian, l’escouade E avait sa propre mission et c’est ce que SEGA a choisi de nous raconter dans ce Valkyria Chronicles 4.
C’ETAIT PAS MA GUERRE
Nous sommes donc à la tête de l’escouade E, mené par Claude Wallace et son tank piloté par Miles (d’ailleurs dites-moi en commentaire si Miles ne ressemble pas à Tails svp, j’en dors plus la nuit) et accompagné de ses amis d’enfance, Raz le soldat grande gueule et Kai la sniper au passé mystérieux.
Ce noyau dur va très vite être rejoint par une autre de leur connaissance de leur village, Riley, grenadier de son état. Grenadier ? Et oui, première nouveauté, une nouvelle classe, la belle Riley possède un mortier limite plus lourd qu’elle et elle se fera un plaisir de bombarder tout ennemi passant dans son (vaste) champ de vision.
L’escouade E ne s’arrête bien évidemment pas à ces 4 membres, et tout un tas d’autres personnages et classes sont à votre disposition, si vous avez fait les autres épisodes de la série vous ne serez pas dépaysé.
La mission de l’escouade E, si vous l’acceptez (en même temps, pas le choix), sera de foncer vers la capitale impériale pour tenter de stopper la guerre. Malheureusement pour eux (et heureusement pour nous) le chemin sera parsemé d’embuches et très vite les choses vont se gâter.
Je ne vous ferai pas l’affront de vous expliquer le système de jeu de la série, si vous êtes sur SEGA Legacy vous avez forcément déjà joué à au moins un des précédents opus. Valkyria Chronicles 4 reprend le gameplay des épisodes précédents, tout en y ajoutant quelques ajouts sympas comme la possibilité de demander à un membre du commando de suivre un des « chefs » (les mecs avec une étoile), loin d’être anecdotique, cet ajout permet par exemple de demander à un sniper de suivre un éclaireur et ainsi de le faire se déplacer beaucoup plus loin qu’en temps normal.
Les premiers trailers l’ont mis en avant, la neige est au centre de ce nouvel épisode et elle influe grandement sur le gameplay. Une tempête de neige, vous permettra de vous déplacer sans être vu, mais aussi sans voir grand-chose, ce qui a pour effet des trucs marrant comme se retrouver au milieu de tanks et autres soldats suréquipés qui auront vite fait de vous anéantir une fois la tempête passée.
D’ailleurs, la mort est définitive dans Valkyria Chronicles 4 et un soldat à terre non secouru à temps est un soldat perdu pour le reste de la partie. Ha et gardez en tête que quand il neige il faut sauver les blessés plus rapidement, tout ça dans un environnement hostile dans lequel il est souvent dur de se repérer/se déplacer.
Le déroulement des missions a aussi été très travaillé et foncer sur la base ennemie pour en prendre le contrôle ne suffira pas tout le temps à remporter la victoire. Je ne vais pas trop m’attarder sur le sujet, histoire de vous laisser le plaisir de la découverte, mais certaines idées sont juste géniales, comme cette mission monopolisant les snipers afin qu’ils dégomment des obus en train de tomber sur un navire qui est votre seule chance d’échapper aux ennemis qui vous encerclent.
VIAGRA CHRONICLES 4
Sans mentir, mes premiers pas dans VC4 étaient plutôt mitigés, l’impression de voir le 1er avec une autre équipe, Claude étant assez ressemblant à Welkin dans sa façon d’être (du moins au début) ce sentiment de déjà vu m’est resté le temps d’une ou deux missions et puis tout ça s’est estompé au fur et à mesure, laissant place à un doux constat : Valkyria Chronicles 4 est le meilleur épisode de la série, tout ce qui était déjà très bien il y a dix ans a été gardé, du style graphique propre à la série en passant par la narration ou l’évolution des persos. Mieux encore, le gameplay a été bonifié, les maps sont quasiment toutes réussies, le level design a été sublimé et, encore une fois, faire et refaire les missions pour tenter de nouveaux trucs est un vrai bonheur. Vous allez passer par toutes les émotions en jouant, du rire aux larmes, de la haine de la défaite à l’euphorie d’une victoire grâce à une balle bien placée. SEGA réussit à donner l’impression que quasiment chaque mission est impossible, rendant les victoires de plus en plus belles, tout ça porté par une bande son épique parfaitement en adéquation avec le jeu.
En plus des 18 chapitres de base, vous avez la possibilité de faire beaucoup de quêtes annexes, rangées dans le livre dans la section « histoire d’escadron » ces petits bouts d’histoire se focalisent sur les membres de l’escouade E et pourquoi un tel et un tel sont si proches. De quoi renforcer le background et l’affect qu’on peut apporter à certains seconds rôles.
Histoire de pinailler un peu, le casting est bien, sans plus, peut-être moins de charisme dans les rangs de l’escouade E qu’il n’y en avait dans ceux de l’escouade 7. Même constat du coté des antagonistes, un peu moins méchant que d’habitude, on pourrait presque les recruter (sauf ce fdp de Heinrich Belgar et les sœurs jumelles) tant on à l’impression qu’ils sont sympathiques quand ils ne nous tirent pas dessus, mais cela n’est rien face aux nombreuses qualités du titre.
Impossible de boucler ce test sans remercier Koch Media de proposer des sous titres français, une première dans la série. En espérant que cette action se généralise dans le futur et se fasse également avec la série des Yakuza ou le très prometteur Judge Eyes.
SEGA a une nouvelle fois transcendé le Tactical RPG, comme il l’avait déjà fait il y a 10 ans quand le Squad 7 est arrivé sur PS3 et puis Miles le dit si bien tout au long du jeu : « Ouah, Masterpiece ».
PS : par manque de temps, les DLC n’ont pas pu être testés, il fallait bien essorer l’histoire principale, mais n’ayez crainte, des tests express de ces bonus arrivent très bientôt sur SEGA Legacy. Restez à l’écoute svp !!
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