A l’EST, rien de nouveau, ou presque…

Après avoir infligé à vos oreilles mes incantations segaiennes sur quelques podcasts, cette fois ça sera au tour de vos yeux de subir… L’ami Segamax a décidé de prendre la plume (ou plutôt le clavier) pour la première fois pour essayer de partager avec vous le temps d’un instant une bribe vidéoludique de mon escapade philippo-sino- coréenne (en partie publiée sur notre page Facebook). Cet été, après avoir écumé quelques obscures salles d’arcade qui se font malheureusement rares même dans ces contrées lointaines..

À vrai dire le taulier m’a un peu poussé au c.. pour le faire et tout amateur de hentaï que je suis (enfin selon la rumeur qui me colle à la peau et avec laquelle je dois désormais m’accommoder) il m’arrive aussi d’aimer de vrais jeux ! Si si !

Et le long retour couplé à mon insomnie aérienne n’ont laissé place à aucune excuse pour ne pas vous préparer ce petit billet.

Grandeur et SEGA danse

Bon quel est le rapport avec le titre et le jeu de mots foireux me direz-vous… J’y viens, j’y viens… Même diminué, moribond , oui SEGA continue de danser. Retrouver ces quatre lettres bleutées toujours dix et minées ça et là dans chaque salle visitée est un rappel permanent qu’on n’éclipse pas le patron de l’arcade aussi facilement que ça et qu’une salle de jeux sans SEGA c’est comme Zizou sans son coup de boule, Ronaldo sans ses abdos, Ribéry sans ses conneries etc… ouais j’aime le foot en plus du hentaï et alors ?

Il suffit d’embarquer à bord des différentes cabines pour retrouver des sensations et des vibrations (garanti sans trans’vibrator) uniques.

Alors mon périple commençait au FarEst sur les terres du Shérif de Davao, Hummer que je découvrais pour la première fois fait dans la secousse, que ce soit le train avant de votre hummer ou votre arrière train, croyez moi ça va zouker, ça décoiffe les chauves comme chevelus, ça hérisse les poils des imberbes et des velus !

 

 

Même les jeux les plus récurrents et somme toute assez classiques comme Transformers dans sa version 42 » Deluxe ou sa version 55 » Theatre, ou encore l’ultra classique shooter (pouvait-il en être autrement..) Rambo pour les ex-ados devenus vieux nostalgiques. Ou encore les différentes déclinaisons de la série des Initial D. Tous apportent leur indéniable lot de fun comme SEGA s(av)ait le faire.

Corrément Vôtre (copyright Gothic)

aka le pays du matin calme, où le virus Tekken a hélas contaminé une bonne partie de la population sait aussi rassurer : F-zero AX, vous invite à insérer votre carte Gamecube si vous en avez une sous la main, dommage d’habitude j’en ai toujours une sous le coude.. Et embarquement immédiat pour une virée futuriste à une vitesse hallucinante assis sur un fauteuil qui vous balance bien de gauche à droite. Let’s go jungle à bord d’une jeep nous invite à caresser de très près des braves bêtes afin de leur montrer toute l’affection qu’on leur porte. Et sadique que nous sommes pour moins de 30 cents la partie, on n’hésite jamais longtemps à bafouer Brigitte et insérer une pièce.

 

 

SEGA ayant misé sur le Let’s go alors Let’s go Island et son scénario kitch, que ce soit sur la cabine avec son maxi écran 3D ou la très jolie borne classique, vous rappelle qu’il n’y a pas que SEGA Bass Fishing dans la vie et qu’il ne sert à rien de pêcher certains poissons avec un hameçon. De toute façon, anguille de canne à pêche, seul est mis à disposition le modèle spécial équipée de douilles waterproof.

Au pays de LanDi

Enfin une courte escapade à Hong Kong m’a permis de découvrir quelques jeux que je n’avais jamais vu tourner : Il n’y a que Maimai qui m’aille, un rythm game -qui m’a fait penser à une sorte de Jungle beat vertical- se joue avec des gants et semble avoir un effet hypnotique sur les joueurs et les spectateurs, le jeu est très apprécié des locaux.

 

Pour rester dans les jeux musicaux, nous voilà avec la version arcade de Project Diva, les amateurs de la console honnie savent de quoi je parle, une adaptation réussie et fidèle à l’original..

Border break qui comme non peut le voir était plutôt plébiscité et je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de me frayer une place et de tâter la bête. Fan inconditionnel de Mecha, seul notre Sokoj aurait su patienter 🙂

Grande peur et SEGA rance

Ah la la, On a beau essayer de jouer avec mais au royaume des mots, Gothic est définitivement roi. La découverte d’une machine suspecte comme Love and Berry pour les midinettes avait commencé à susciter des doutes sur les choix de SEGA mais Hong Kong allait définitivement confirmer mes craintes.

Les agréables moments que je venais de vivre ont hélas étés ternis par les orientations de SEGA pour divertir et s’enrichir grâce aux généreux gamblers. Qui s’y frotte, s’hippique, cette maxi « borne » de Star Horse 3 est sûrement très lucrative, mais ludique je doute fortement… de toute façon difficilement accessible pour moi à cause la barrière de la langue, pas investi un dollar là dedans..

Bien que les nombreuses heures de jeux passées sur Shenmue m’avaient bien fait comprendre que les Chinois aimaient les jeux d’argent, j’ai pu le constater : toutes les salles d’arcade ont une zone dédiée aux jeux d’argent; sans doute pour cela qu’elles sont toutes interdites aux moins de 16 ans (mon fils pourra témoigner 🙂 ) contrairement à la Corée ou aux Philippines.

Ici pas de doute la priorité pour SEGA c’est d’abord le fric et le fun on verra plus tard (ou pas), alors passé le cap du c’est cool on découvre des curiosités, les bornes ont de la gueule, faire une Partouche du côté de chez Lucien, c’est une Barrière que je ne franchirai pas !

Vous aurez compris : inutile de me demander comment on joue, combien on gagne, contentez vous d’admirer ces bornes à pigeon-pognon (rayez la mention inutile selon votre chance aux jeux) et priez pour que SEGA ne s&’engouffre pas trop sur ce créneau.

SEGA Bingo Galaxy

Sega that’s Para Dice

Black Jack Nailed Ace

Bonus : L’année dernière j’avais même trouvé une unité de soins palliatifs pour les mammouths de chez SErvice GAmes, je vous offre ces dernières photos SEGAdeau!